Viktor et Klára

Le livre "Viktor et Klára"

Viktor et Klára

à propos de l'histoire

Transylvanie, septembre 1944. L'armée allemande se retire. L'armée soviétique arrive et embarque Viktor, Klára, ainsi que des milliers d'autres habitants de la région, afin de participer à la reconstruction de l'URSS en ruine.

Viktor est marié, il a deux enfants. Klára est mariée, sans enfant. Ils ne se connaissent pas encore, pourtant leurs destins sont liés… Témoignage rare et émouvant, personnel aussi bien qu'historique, il est accablant pour le communisme au temps de Staline. L'auteur y décrit, de manière détaillée, le quotidien dans un camp de travail soviétique, avec une pointe d'humour noir, sans jamais céder à la haine.

Au cours de ces deux années de souffrances, 1945 et 1946, en Ukraine, dans le Donbass, ils sont très nombreux à succomber aux maladies, à la faim, au froid, au désespoir.

Viktor survit, grâce à l'entraide, à l'amitié de ses compagnons de misère et à l'amour de Klára.

Ce récit, traduit du hongrois en français par sa petite-fille, fut rédigé par Viktor après son retour en 1947, à partir de souvenirs écrits à la dérobée sur des morceaux de papier, pendant sa déportation.

Présentation de l'auteur

Viktor Geiger est né en 1902, en Transylvanie, dans une famille catholique hongroise aisée. Père de deux filles, il a exercé divers métiers, dont ceux de comptable, clerc de notaire et directeur d'entreprise.

Viktor a toujours vécu en Transylvanie, où il est décédé en 1983.

 

Contexte du témoignage

La fin de la Seconde Guerre mondiale dans l'est de l'Europe est peu connue, en dehors des spécialistes, des historiens. L'armée allemande envahit l'URSS avec ses alliés, fait beaucoup de dégâts, mais ne parvient pas à prendre les grandes villes. Le retrait commence en 1944. L'Armée rouge repousse les envahisseurs. Avant de quitter les lieux, les soldats allemands détruisent tout, gare, voies ferrées, ponts ... L'armée soviétique trouve un champ de ruines. En Ukraine, annexée par l'URSS en 1922, tous les habitants restés chez eux au moment de l'invasion allemande sont considérés comme des traitres, sympathisants des Allemands.

Les Ukrainiens sont des dizaines de milliers à s'être enrôlés dans l'armée allemande pour combattre les Russes.

Tous ces gens sont condamnés à 2 ans de travaux forcés. L'Ukraine devient une immense prison. Les prisonniers ukrainiens sont séparés des autres et particulièrement surveillés, encore plus maltraités que les prisonniers allemands. Le typhus, transmis par les poux, fait de nombreuses victimes. Les mines de charbon du Donbass, dont les entrées ont été détruites par les Allemands lors de leur retrait, doivent fournir l'énergie nécessaire à la reconstruction du pays. Cette main-d'oeuvre ukrainienne gratuite n'est pas suffisante. L'Armée rouge va donc se servir dans les pays libérés, Roumanie, Hongrie, Tchécoslovaquie, Pologne ... Des dizaines de milliers de personnes seront envoyés en Ukraine, en camp de travail, au cours de l'année 1945. Souvent ces personnes sont choisies en fonction de leur nom à consonance allemande.

C'est le cas de Viktor Geiger. Il va passer deux années complètes en camp de travail. Son témoignage permet de découvrir la vie quotidienne dans un camp de travail à Krasnyi Luch, Красний Луч, dans le Donbass, en Ukraine. C'est une région de mines de charbon, à 100 km de Donetsk, Донецьк, vers l'est. C'est l'occasion de mieux découvrir le monde communiste au temps de Staline.

Un an plus tard, le récit nous transporte à Druzhkivka, Дружківка, à 80 km au nord de Donetsk, dans une énorme usine métallurgique. Évasions, punitions, exécutions, accidents mortels, mariage à la russe, enterrements, le récit donne des détails sur tous ces événements. L'alcoolisme, les vols, la faim, la folie, tout cela est raconté avec émotion.

Fin 1946 certains déportés, les plus faibles, malades, les femmes enceintes, sont rapatriés chez eux, en train, au départ de Kramatorsk, Краматорськ, à 30 km au nord de Druzhkivka. Viktor les accompagne en tant que traducteur. Il en profite pour ... ne pas retourner au camp.

Viktor et Klára sont de retour chez eux, en Transylvanie, début 1947.

 

Où acheter ce livre ?

Sur commande dans toute librairie.



Edition L'Harmattan,
Auteur : Viktor Geiger,
Titre : Viktor et Klára

Vous pouvez le  commander également sur le site de l'éditeur, l'Harmattan. 


Vous pouvez le trouver aussi sur les sites habituels de commande en ligne,  Amazon.fr,     FNAC,  etc ...

 

Le musée Janus Pannonius de Pécs, en Hongrie, mentionne "Viktor et Klára"

Le musée de Pécs a édité un ouvrage consacré aux travaux forcés en Union Soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs pages sont consacrées à Viktor.

Pécs

Pécs

Pécs

 

Wikipédia mentionne "Viktor et Klára"

Le témoignage de Viktor est mentionné dans la bibliographie de la page Wikipédia consacrée au "Travail forcé des Hongrois en Union soviétique".  
Cette page existe dans diverses langues, dont le Hongrois.

 

Exposition "Sous un ciel étranger"

Le témoignage de Viktor était présent à l'exposition "Sous un ciel étranger ..." au Centre Culturel Hongrois de Paris (92 Rue Bonaparte), du 9 septembre au 13 octobre 2016.

Un grand merci au directeur de ce centre culturel, M. János Havasi, pour avoir exposé "Viktor et Klára" et nous avoir autorisé à présenter les images ci-dessous.

expo

expo

expo

expo

expo

expo

expo

expo

 

 



HTML 5 Valide CSS 3 Valide